Resumé :
À partir des textes Dialectique de moi et de l’inconscient et d’Aion où Jung parle de l’animus, la conférencière établit des liens entre, d’une part, les textes de Jung et, d’autre part, des rêves de patients. Par sa pratique analytique, elle tente ainsi d’éclairer le texte en le rendant vivant et en apportant, par son éclairage des rêves, l’idée d’évolution d’un animus.
L’animus est un archétype qui peut être en parti intégré dans le conscient. À défaut, c’est un complexe autonome, un logos, une volonté de puissance. Il est alors l’expression d’une pensée collective et d’opinions toutes faites. Comme tel, il tient des propos qui ont pour conséquence de briser la relation. L’homme ne peut pas parler avec un animus sans être victime de sa propre anima. Mais en se personnalisant, et lorsqu’une relation entre conscient et inconscient se met en place, l’animus peut jouer alors un rôle médiateur entre le conscient et l’inconscient, animer une relation fertile avec l’homme et être source de création.