– JUNG C.G. – Aïon

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Aïon
Etudes sur la phénoménologie du Soi (1951)

C.G. Jung Paris, Albin Michel, 1983,334 pages

ISBN-10 : 2226016422
ISBN-13 : 978-2226016423

 

Vous trouverez ci-dessous le détail des chapitres de l’ouvrage avec les numéros de §, la pagination et la correspondance avec les volumes des oeuvres complètes (chiffres latins), ainsi que l’année de publication de chacun des chapitres.

4ème de couverture

Le processus d’individuation vécu et décrit par C. G. Jung constitue l’axe de la psychologie des profondeurs. Il aboutit à la réalisation d’une totalité psychique transcendant le moi et dénommée “Soi”, rassemblant en elle les contraires et offrant empiriquement les caractéristiques du “dieu intérieur” de la philosophie éternelle. Aïon étudie le Soi dans son rapport avec l’Homme-Dieu chrétien.
Le Christ lumineux est confronté dès l’origine avec sa contrepartie obscure, l’Antéchrist, dont le règne doit précéder le retour du Seigneur ou Parousie. L’association des deux contraires se rencontre dans le signe zodiacal des Poissons. Le poisson est historiquement l’un des premiers symboles du Christ. Le signe des Poissons gouverne l’ère “aïon” chrétienne et désigne le “grand mois” platonicien suivant celui du Bélier et auquel doit succéder l’âge du Verseau.
Le survol des deux millénaires chrétiens révèle des correspondances (“synchronicités”) que l’on pourrait être tenté d’interpréter comme le passage du règne du Christ à celui de l’Antéchrist, parallèlement au déplacement du point vernal de l’un à l’autre des Poissons. Des prédictions explicites d’astrologues de la Renaissance, dont l’illustre Nostradamus, projettent une lumière curieuse sur la présence de telles préoccupations dans l’esprit occidental.
Jung étudie le symbolisme du poisson et celui du Soi en s’appuyant sur des documents émanant des gnostiques et de leurs successeurs, les alchimistes. II considère les uns et les autres comme des psychologues avant la lettre, qui ont refusé les limites du dogme pour demeurer fidèles aux données de l’expérience intérieure. C’est pourquoi il voit en eux les ancêtres de sa psychologie des profondeurs.

Sommaire

1 Le moi (p. 15-19), (§1-12) IX-II – 284 (1951)
2 L’ombre (p. 20-23), (§ 13-19) IX-II – 285 (1951)
3 La syzygie : anima et animus (p. 24-36), (§ 20-42) IX-II – 286 (1951)
4 Le Soi. (p. 37-50), (§ 43 -67) IX-II – 287 (1951)
5 Le Christ, symbole du Soi (p. 51-184), (§ 68-126) IX-II – 288 (1951)
6 Le signe du poisson (p. 85-107), (§ 127-149) IX-II – 289 (1951)
7 Les prophéties de Nostradamus (p. 108-115), (§ 150-161) IX-II – 290 (1951)
8 La signification historique du poisson (p. 116-130), (§ 162-180) IX-II – 291 (1951)
9 L’ambivalence du symbole du poisson (p. 131-139), (§ 181-192) IX-II – 292 (1951)
10 Le poisson en alchimie.
     1. La Méduse(p. 140-152), (§193-212) IX-II – 293 (1951)
     2. Le poisson (p. 152-160), (§ 213-224) IX-II – 294 (1951)
     3. Le poisson, symbole des Cathares (p. 160-169), (§225-238) IX-II – 295 (1951)
11 L’interprétation alchimique du poisson (p. 170-189), (§ 239-266) IX-II – 296 (1951)
12 Fondement de la psychologie du symbolisme alchimique et chrétien (p. 190-201), (§ 267-286) IX-II – 297 (1951)
13 Les symboles gnostiques du Soi (p. 202-241), (§ 287-346) IX-II – 298 (1951)
14 Structure et dynamique du Soi. (p. 242-285), (§347-421) IX-II – 299 (1951)
15 Recherche sur la phénoménologie du soi (p. 286-290), (§422-429) IX-II – 300 (1951)