07 Juin Bonardel Françoise

Professeur émérite de philosophie des religions à l’université Paris1-Sorbonne, elle a parallèlement une activité de chercheur et d’écrivain.
De voyageuse aussi, comme le laisse entendre le Petit dictionnaire de la vie nomade, ouvrage qu’elle a publié en 2005,
succédant ainsi à Transhumances, publié en 1999.
Son parcours un peu atypique se singularise par une exploration
des différentes « marges » où se rejouent la question et le vécu du sens. Par delà les catégories académiques et éditoriales,
un même fil conducteur « hermésien » relie à ses yeux la philosophie dans sa dimension vraiment « sapientiale », l’opérativité
alchimique, la création artistique issue de la mélancolie (Dürer) et le nomadisme en ce qu’il a de foncièrement teriier et
spirituel.
> Elle souligne que rien de tout cela n’aurait été possible sans Gilbert Durand qui nous a fait sortir du
« sommeil dogmatique » où nous confinait l’université, grâce à ses travaux sur l’imaginaire. C’est dans sa mouvance qu’elle
situe ses propres recherche sur l’alchimie, ainsi que dans celle de Henry Corbin et de Jung bien sûr. Sans Gilbert Durand,
elle n’aurait jamais pu s’inscrire à l’université et soutenir une thèse sur l’alchimie intitulée « Visions du Grand Oeuvre
en Extrême-Occident », et depuis lors publiée sous le titre Philosophie de l’alchimie.

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Conférences faites au Groupe d’Etudes C.G. Jung

	N°Conférence et Titre	Commande
	502 – La question de l’opérativité dans l’alchimie jungienne
	511 – Introduction du colloque 2006 – sens, non-sens : mise en œuvre et synchronicité
	570 – Lecture jungienne du malaise dans la culture
	575 – Vie religieuse et expérience spirituelle selon la psychologie jungienne
	588 – Au solstice de la vie, création et mélancolie
	660 – Jung était-il gnostique ?