24 Juin – JUNG C.G. – CORRESPONDANCE_T5
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Résumé
Au début de 1958, date où commence ce dernier volume de sa correspondance, Jung n’a même plus trois ans à vivre, et il a vu disparaître les membres les plus proches de sa famille et ses plus anciens amis. Quelle que soit l’affection que lui portent Ruth Bailey qui s’occupe quotidiennement de lui, Aniela Jaffé avec qui il a composé Ma vie ou sa principale élève Marie-Louise von Franz, il est entré dans cette solitude dont il disait, voici déjà des décennies, qu’elle était une attitude et un devoir spirituels. Il se dirige vers sa mort – cette mort que ses rêves de 1944 lui ont révélée comme union mystique ; cette mort à quoi préparait tout son processus d’individuation ; cette mort où, selon lui, la psyché ne disparaît peut-être pas puisqu’elle se trouve “au-delà du temps et de l’espace” et à l’approche de laquelle il faut pourtant se conduire comme si l’on était immortel.