20/03/2024
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En 1934, Jung affirme que le problème psychologique de son époque est d’ordre spirituel, religieux, que la conscience manque d’une relation sécurisante avec les choses spirituelles et que l’homme a besoin de liens solides avec ses forces psychiques intérieures. Ce constat semble plus actuel que jamais. Mais comment définir la spiritualité pour Jung ? Peut-on parler de nos jours d’une spiritualité jungienne ? Et dans ce cas, comment se différencie-t-elle des nombreuses autres voies proposées, et que peut-elle apporter à l’homme et à la société dans son ensemble ?
Véronique Liard est Professeure émérite d’Études germaniques à l’Université de Bourgogne à Dijon et traductrice.
Sa thèse d’habilitation « Carl Gustav Jung Kulturphilosoph » a été publiée aux Presses Universitaires de Paris-Sorbonne.
Depuis de très nombreuses années, ses recherches portent essentiellement sur l’œuvre de C.G. Jung. Elle a participé à la traduction du « Livre Rouge » de Jung en français. Elle a également traduit plusieurs ouvrages d’Erich Neumann ainsi que la correspondance entre Jung et Neumann. Elle donne des conférences en France et à l’étranger, et elle publie régulièrement des articles sur Jung, entre autres dans les « Cahiers jungiens de psychanalyse ». Elle a enseigné à l’Institut C.G. Jung de Zurich/Küsnacht. Elle est personnalité d’honneur de la Société Française de Psychologie Analytique (SFPA) et membre de la Société Jung à Stuttgart.