17 Mai HISTOIRE ET MISSIONS
HISTOIRE ET MISSIONS
L’histoire de notre association est liée depuis les origines au développement de la psychologie analytique et à la diffusion de la pensée de Carl Gustav Jung en France.
Dès 1926 Elisabeth de Sury, une analyse bâloise formée par Jung et Jean Bruneton, ingénieur parisien intéressé par les idées de C.G. Jung réunissent dans le quartier du Gros Caillou à Paris, un petit groupe, qui s’organisera en association en 1928 et sera connu sous le nom de « Club du Gros Caillou » le noyau fondateur de notre association. Ce sont quelques pionniers intéressés à la pensée de C.G.Jung et à sa diffusion en France. Jung lui-même viendra en 1932 donner une conférence à Paris et Emma Jung donnera une conférence au Club.
Le club du Gros Caillou sera renommé après la seconde guerre mondiale « Groupe de Travail en Psychologie Appliquée ». En 1952, le nom devient « Société C.G. Jung » pour trouver en 1957 son appellation actuelle de « Groupe d’Études C.G.Jung. En 1967, la création du Groupe de Recherche de Psychologie Analytique (GERPA) puis, en 1969, la création de la Société Française de Psychologie Analytique, assumant la charge de la qualification et de la formation permanente des analystes jungiens, ont permis le recentrage de l’activité du groupe vers l’information et la diffusion de la pensée de Jung auprès du grand public.
A partir de 1965, le Groupe d’Études C.G. Jung publie un bulletin de liaison, dont le développement permettra en 1974 sa transformation et la création des « Cahiers de Psychologie Jungienne », devenus en 1987 les « Cahiers Jungiens de Psychanalyse »
Depuis 1978, toutes les conférences données dans le cadre des activités de l’association sont enregistrées et sont disponibles sur CD Audio puis Vidéo sous la forme de fichier numérique et en streaming, perpétuant ainsi la mémoire vivante des grands noms de la psychologie analytique en France. La médiathèque du Groupe vous les propose, ainsi que certaines conférences isolées plus anciennes d’Elie Humbert en particulier.
Les présidents successifs ont été : Jean Bruneton jusqu’en 1952, Roland Cahen jusqu’en 1957, Maurice Percheron jusqu’en 1967, puis Suzanne Percheron, Elie Humbert, Pierre Solié, Jean Clausse, Michel Cazenave, Jacques Rougeulle, Norbert Chatillon, Andrée-Léa Hauteville, Marie d’Hubert, Norbert Chatillon, puis Brigitte Vienne et Sophie Braun se sont succédés jusqu’à aujourd’hui.
Durant toutes ces années, des orateurs de qualité animent sessions et conférences. Parmi d’autres, Elie Humbert, Pierre Solié, Roland Cahen, André Arthus, Étienne Perrot, Simone Clausse, Denyse Lyard, Geneviève Guy-Gillet, Jean-Pierre Schnetzler, Luigi Aurigemma, Hélène et Georges Teboul, Olivier et Varenka Marc, Emile Rogé, Jean Marchal, Aimé Agnel, Viviane Thibaudier, Henri Duplaix, Christian Gaillard, Martine Gallard, Norbert Chatillon, François Martin-Vallas, Brigitte Allain-Dupré, Marie-Laure Grivet, Gerhardt Adler de Londres, Guy Corneau du Québec, Ronald Jalbert de New York, Giuseppe Maffei de Lucca, Verena Kast de Zürich.
Le Groupe est aussi un espace de réflexion sur la place et le rayonnement de Jung dans d’autres disciplines que la psychologie et la psychanalyse. Le dialogue avec des personnalités d’autres écoles analytiques ou d’autres disciplines a permis d’accueillir Mircea Eliade, les Professeurs Corbin, Massignon, Monod-Herzen, Yves Pélicier, Françoise Bonardel, ainsi que Djohar Si Ahmed, Mary Balmary, Hubert Reeves, Basarab Nicolescu et tant d’autres.
Ainsi donc, le Groupe d’Études C.G. Jung, pionnier de la présence de Jung en France a évolué avec l’affirmation de la place de la psychologie analytique dans notre pays. Il est depuis toujours ouvert à tous ceux qu’intéresse la pensée de Jung, ses développements actuels, et son dialogue avec le monde. Il reste, à travers ses évolutions et adaptations, fidèle à sa vocation première telle que Jung lui-même en encouragea la poursuite peu avant sa mort.