24 Juin – JUNG C.G. – L’âme et le Soi
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Vous trouverez ci-dessous le détail des chapitres de l’ouvrage avec les numéros de §, la pagination et la correspondance avec les volumes des oeuvres complètes (chiffres latins), ainsi que l’année de publication de chacun des chapitres.
Présentation de l’éditeur
Lorsque, après s’être séparé de Freud sur le statut du religieux et du mythe dans la psychanalyse, Jung a peu à peu établi sa conception d’une « réalité de l’âme », puis, comme il le dira dans Psychologie et alchimie, de la réalité d’un « monde propre à cette âme », il ne reviendra plus jamais sur cette conquête décisive où se jouait pour lui, semble-t-il, un élément déterminant de « vérité ».
Encore faut-il s’entendre sur ce qu’on appelle le religieux : Loin d’en faire un irrationalisme devant lequel on s’inclinerait – contresens répandu mais qu’il est urgent aujourd’hui de dissiper enfin – , Jung l’a toujours conçu selon la leçon de son étymologie latine, c’est-à-dire une attitude et une volonté très soigneuses de prise en considération, d’examen, d’évaluation. En bref, il s’agit pour lui, précisément, d’une démarche rationnelle qui, loin de nous incliner à nous laisser emporter par le sacré, tend au contraire à le mettre à distance, à s’expliquer avec lui et, en bout de course, à en « rendre raison ».
Tout le travail d’une psychologie pratique est alors un travail de « différenciation », où l’homme se recouvre dans son intégrité : L’individuation, telle qu’elle était déjà annoncée dans les Sept Sermons aux morts, n’est rien d’autre que ce processus où l’âme se découvre dans son « entièreté », c’est-à-dire dans sa « vérité singulière », vérité qui ne s’exprime que sous la puissance du symbole.
De ce rapport de Jung au religieux, La Vie symbolique traitait déjà, dans le domaine particulier du christianisme et de ses hétérodoxies. En attendant les Essais sur la symbolique de l’ esprit qui viendront en clore le cycle, le présent volume est surtout centré sur l’accès que nous avons à la vie de cette âme, sur les étapes successives du processus d’individuation, sur la fonction d’ordre psychique qui s’y révèle et qui garantit à la fois qu’elle organise les relations du « moi » et du « soi », du conscient et de l’inconscient.
D’une certaine façon, tout homme est comme l’objet d’un autre sujet que lui-même. C’est cet autre sujet qu’il doit pouvoir considérer dans sa pleine lumière, et en le reconnaissant, le mettre du même coup en rapport avec sa subjectivité initiale. L’inconscient lui-même, selon Jung, est rempli « d’étincelles »comme autant de conscience qui réclame à advenir, et ces étincelles « correspondent aux particules lumineuses prisonnières dans la « physis » obscure, dont la réunion était la préoccupation essentielle du gnosticisme et du manichéisme » (« Mysterium conjunctionis) ».
Table des matières
1. Les formes de la renaissance. (p.17-20), (§1-7) IX-I – 239 (1940).
2. La psychologie de la renaissance.
I. L’expérience de la transcendance de la vie.
a. Expérience vécues à l’occasion d’actes cultuels (p.20-23), (§8-11) IX-I – 240 (1940)
b. Expériences sans médiation (p.23-24), (§12- 13) IX-I – 241 (1940)
II. La transformation subjective.
a. Réduction de la personnalité. (p.24-25), (§14-16) IX-I – 242 (1940)
b. Elargissement de la personnalité. (p.25-28), (§17-21) X-I – 243 (1940)
c. Modification de la structure interne. (p.28-31), (§22-26) IX-I – 244 (1940)
d. identification à un groupe. (p.31-34), (§27-30) IX-I – 245 (1940)
e. Identification cultuelle au héros. (p.34-35), (§31- 32) IX-I – 246 (1940)
f. Procédures magiques.
g. Transformation technique. (p.35-36), (§33-35) IX-I – 247 (1940)
h. Transformation naturelle (individuation) (p.37-41), (§36-41) IX-I – 248 (1940)
3 .Ensemble typique de symbole illustrant le processus de transformation (p.41-60), (§42-60) IX-I – 249 (1940)
Une expérience du processus d’individuation.
Introduction. (p.63- 64), (§61) IX-I – 269 (1934)
Image 1 (p.65-67), (§62-66) IX-I – 270 (1934)
Image 2. (p.67-78), (§67-80) IX-I – 271 (1934)
Image 3. (p.78-86), (§81-91) IX-I – 272 (1934)
Image 4. (p.87-92), (§92-99) IX-I – 273 (1934)
Image 5 (p.93-96), (§100-104) IX-I – 274 (1934)
Image 6 (p.97-100), (§105-109) IX-I – 275 (1934)
Image 7. (p.100- 108), (§110-123) IX-I – 276 (1934)
Image 8. (p.108- 111), (§124-131) IX-I – 277 (1934)
Image 9. (p.111- 115), (§132-139) IX-I – 278 (1934)
Image 10. (p.115- 118), (§140-144) IX-I – 279 (1934)
Image 11. Images 12 à 24. (p.118-122), (§145-152) IX-I – 280 (1934)
Conclusion(p.122-129), (§153-162) IX-I – 281 (1934)
La fonction transcendante (p.151-178), (§163-224) VIII – 196 (1916)
Psychanalyse et cure d’âme (p.181-189), (§226-239) XI – 384 (1928)
Sur les phénomènes occultes.
A propos des phénomènes spirites (p.193-214), (§240-281) XVIII – 617 (1905)
Préface aux « Phénomènes occultes » de Jung (p.216-219), (§282-286) XVIII – 618 (1939).
Psychologie et spiritisme (p.220-226), (§287-297) XVIII – 619 (1948)
Préface à « Les revenants : superstition ou croyance fondée » de Möser. (p.227-243), (§298-322) XVIII – 620 (1950),
Préface à « Apparitions fantômes, rêves et mythes » d’A Jaffé. (p.244-248), (§323-330) XVIII – 621 (1958)
A propos des soucoupes volantes (p.249-257), (§331- 344) XVIII – 693 (1954).
Les soucoupes volantes: exposé à l’Union de la Presse Internationale (p.258-259), (§345-346) XVIII – 694 (1958).
Les soucoupes volantes: lettre à Keyhoe (p.260- 262), (§347-351) XVIII – 695 (1958)