Conférence de Véronique Beldent, mardi 26 mars 2013
Présentation par l’auteur :
En 1956, Jung proposait d’intégrer la musique au travail analytique, celle-ci touchant à un matériel archétypique profond. À la condition d’une oreille désencombrée des représentations, un travail analytique à partir de la substance sonore que sont les mouvements vocaux de l’analyste et de l’analysant en séance, peut se dérouler. Conduisant à une forme de régression particulière à l’espace sonore, une capacité rythmique vivante s’organise à partir de ce qui n’était qu’un chaos sonore. Les arabesques multicolores du Livre Rouge, figures ornementales mais aussi formes musicales, constitueront le point de départ d’une réflexion sur la place très particulière qu’occupe le sonore chez Jung.